La batterie fanfare de l’alerte St–Isidore est fondée en 1913, mais bien avant, elle existait sous forme de cercle d’études sous l’impulsion du curé de l’époque.

En 1933, elle se dote d’une section fanfare puis redevient batterie fanfare en 1952. Elle s’inscrit d’emblée dans un but d’instruction et d’éducation morale des jeunes.

En 1952, c’est avec l’arrivée du moniteur chef René Morier (toujours présent sur nos rangs), que l’alerte va trouver un nouveau souffle et gravir de nombreux échelons. Puisqu’à partir de cette date, René Morier va prendre les choses en mains en formant lui-même tous les nouveaux élèves : clairons et tambours, pendant de très nombreuses années tout en assurant les répétitions de pupitres et la fonction de tambour major.

1965, elle postule pour la première fois à un concours fédéral, de niveau national à Autun. Albert Paperin viendra par la suite épauler René Morier à la direction.

1970, c’est l’arrivée de Laurent Delbecq (compositeur) pour 10 ans, très vite les résultats ne se font point attendre puisque l’Alerte est proclamée 1er grand prix à Lons le saunier en 1971. Belle récompense après cinquante huit années de travail.

1979, Laurent Delbecq cède sa place à Joseph Chatelet, puis de 1981 à nos jours, c’est Philippe Vernoux, issu des rangs de la société, qui assure dans le plus total bénévolat et maintient l’alerte à un niveau confortable : en effet, tout en restant fidèle à l’esprit amateur qui assure notre cohésion, notre société a pu obtenir à plusieurs reprises le titre de grand prix national ; c’est sous sa baguette que notre Batterie Fanfare continue son chemin au plus haut niveau musical puisque son dernier grand prix a été obtenu à Saint Vallier en 2005.